Comprendre la dysrégulation émotionnelle
La Tempête Emotionnelle
- Les émotions font partie de nos vies, mais elles ne sont pas vécues de la même manière par tout le monde.
- Pour votre ado, lors d’une situation difficile, le niveau émotionnel grimpe rapidement avant de redescendre, en principe, vers un état de calme.
- En cas de dysrégulation émotionnelle, ce retour au calme est extrêmement difficile, voire impossible.
- Les émotions deviennent omniprésentes, comme les pensées envahissantes, et se déclenchent beaucoup plus fréquemment.
- Dès le matin, votre ado peut déjà être à un niveau émotionnel plus élevé que la normale.
- Chaque émotion monte plus vite, atteint des sommets plus hauts, et le retour à un état bas est beaucoup plus lent.
- Souvent, une nouvelle émotion survient avant que la précédente ne soit apaisée, créant une accumulation émotionnelle constante.
- Cette escalade peut aboutir à un trop-plein, provoquant des crises d’angoisse, de colère ou une profonde détresse, avec un sentiment d’impuissance.
Besoin d'aider mon adolescent
- Face aux émotions ou comportements de votre adolescent, vous faites de votre mieux pour l’aider, mais vos efforts semblent inefficaces.
- Les échanges peuvent rapidement devenir tendus ou sources de souffrance.
- Vous avez l’impression de marcher sur des œufs, hésitant sur les mots ou les actions à adopter.
- Malheureusement, certaines approches peuvent aggraver sa détresse et intensifier son niveau émotionnel.
- Même des encouragements comme « Tu vas y arriver » ou « Ça va aller » n’ont pas l’effet escompté.
- D’un autre côté, chercher à le pousser à agir peut provoquer un blocage encore plus fort.
- Plus vous insistez, plus cela semble contre-productif.
- Vous aimeriez que cette situation s’apaise, mais vous ne savez pas comment faire.
Comprendre d'où ça vient ...
- Deux facteurs principaux influencent cette difficulté : le biologique et le social. Marsha Linehan appelle cela le modèle biosocial dans la TCD (thérapie comportementale et dialectique).
- Le facteur biologique (qui dépend du fonctionnement de notre cerveau et de notre corps)
- Le facteur social (l’environnement dans lequel nous évoluons)
- Peut-être avez-vous entendu des termes comme « hypersensible » ou « émotif » pour décrire votre enfant.
- Le facteur biologique se réfère à une hyperactivité de l’amygdale, une zone du cerveau responsable de la gestion des émotions.
- Il a pour effet principal que les réactions soient automatiques et viennent activer des réactions de type « besoin de survie ».
- Le facteur social englobe les interactions quotidiennes de votre ado avec son entourage.
- Certaines de ces interactions peuvent être vécues comme des critiques, des reproches, ou des remarques.
- Cela crée un phénomène d’invalidation.
- Des fois même sans le vouloir, on alourdit la charge émotionnelle de son adolescent, déjà très élevée.
Comment aider mon Adolescent ?
En tant que parent, vous avez la possibilité de l’accompagner grâce à deux démarches clés :
Comprendre : Approfondir votre compréhension de son mode de fonctionnement pour mieux interpréter les comportements qui, à première vue, peuvent sembler inadaptés.
Et Agir : Adoptez une approche stratégique dans vos interactions.
Apprenez à
- Écouter activement, sans jugement.
- Exprimer vos besoins et ce qui compte pour vous.
- Collaborer pour résoudre les problèmes lorsqu’ils se présentent.
- Définir des limites claires et vous assurer qu’elles sont entendues.
- Identifier vos priorités, là où mettre votre énergie et éviter de tout vouloir contrôler.
- Accepter que le changement demande du temps et ne se fait pas du premier coup.
Bonjour, je m'appelle Pauline.
Thérapeute spécialisée en thérapies brèves systémiques et en TCD.
- Je suis ingénieur de formation, 20 ans dans le secteur privé comme manager d'équipes
- Je me suis forgé, pendant ces 20 ans, une manière personnelle de travailler, proche des gens et adaptée à la singularité de chacun.
- J'ai d'abord décidé de me diriger vers le coaching professionnel pour accompagner les organisations dans leurs transformations.
- J'ai ensuite poursuivi mon parcours vers l'accompagnement en thérapies brèves.
- Je préfère l’appellation d' « accompagnement » à celle de « psychothérapie » : j'adopte une posture humaniste et souple.
- J’ai choisi de me former auprès de TCD-Québec pour aller au plus près de la genèse de cette thérapie.
- J’ai également étudié les thérapies brèves à Avignon auprès de Marie-Paule Rous spécialiste PNL et traumas.
- Et à l'institut du neurocognitivisme fondé par le docteur Jacques Fradin pour y acquérir des outils issus des neurosciences.
- J'interviens dans deux associations pour continuer d’enrichir ma pratique et pouvoir aider mes patients du mieux que je peux.
- Chez connexions familiales, j'anime des groupes pour les proches de personnes borderline.
- Dans l'association TADAM J'aide les jeunes à révéler leur potentiel au travers d'ateliers en groupe classe.